Je suis une entreprise,j'ai besoin ...

Homme se tenant tête contre mur

... de connaitre les conséquences possibles d'un burn out pour ma société

Les conséquences du burnout sur la personne qui le subit peuvent être dramatiques si elles ne sont pas prises en charge à temps. Mais les conséquences d'un burnout pour une entreprise sont aussi importantes et souvent méconnues ou sous-estimées.
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V
Lorsque la personne est en burn-in (phase avant l'effondrement), les conséquences pour l'entreprise peuvent a priori paraître négligeables. Mais puisqu'un burn out s'installe progressivement, on observe logiquement une perturbation progressive du fonctionnement des équipes :
Une baisse de l’efficacité et de la fiabilité de votre collaborateur, et donc d’une baisse de production
En effet, même si la personne en burn-in compense son épuisement par un travail intense, ses résultats sont inégaux, et la personne n’est souvent plus capable d’accomplir certaines tâches (répondre au téléphone, aller aux rendez-vous, traiter l’ensemble de ses mails, aller en déplacement, …).

Par ailleurs, très souvent, elle ne parvient plus à s’organiser comme avant et commence à commettre des erreurs. Et la culpabilité de ne plus être à la hauteur et la perte de confiance en ses capacités ne font qu’aggraver cet état.
Une dégradation de l'ambiance de travail
Outre la perte d’efficacité et les erreurs commises qui viennent désorganiser le service, la personne en burn out finit par devenir cynique, froide et distante avec ses collègues et sa hiérarchie. Celle qui était investie, motivée et volontaire devient critique, contestataire, voire agressive. Son humeur est changeante et elle peut parfois présenter des crises d’angoisse (crises de nerf) au travail.

Autant d’évènements qui viennent dégrader l’ambiance de travail et provoquer une démotivation progressive dans les équipes. Ceci a d’autant plus d’impact que les critiques et contestations viennent d’une personne qui était auparavant très investie dans son travail, réputée comme fidèle et solide.
Echange professionnel entre un homme et une femme
Lorsque la personne est en burn out (phase après l'effondrement), les conséquences pour l'entreprise s'aggravent :
Une importante désorganisation de service
Pour rappel, le burn out touche principalement les personnes très engagées dans leurs fonctions et capables de supporter une lourde charge de travail, c’est-à-dire les personnes potentiellement clés dans votre entreprise, les personnes qualifiées.
Et en moyenne, un arrêt de travail pour burn out dure 7 mois, sachant que dans les cas les plus graves, il peut durer plusieurs années.

Pendant son arrêt, la personne en burn out fait encore partie des effectifs et ne peut donc pas être remplacée par une autre personne aussi qualifiée. Les solutions qui s’offrent à vous pour compenser son absence sont donc souvent bancales : intérim, CDD, report de la charge de travail sur ses collègues. Bref, l’absence de cette personne clé va donc engendrer une importante désorganisation du service pour laquelle peu de solutions efficaces existent.
Homme présentant un tableau
femme endolorie, s'étirant
Une augmentation du risque de burn out au sein du service
Le burn out est un état qui s’installe progressivement. Nous l’avons vu, il provoque également progressivement une désorganisation du service qui doit se réinventer pour compenser les difficultés de la personne en épuisement.

La mise en arrêt de cette personne implique généralement une réorganisation importante du service et le transfert de sa charge de travail (qui était importante) sur ses collègues et/ou sa hiérarchie, augmentant par là-même le risque d’épuisement pour ces collègues et managers.
Une forte dégradation de l’ambiance de travail
Par ailleurs, le départ d’une personne en burn out est souvent vécu comme une trahison de la part de la hiérarchie et des collègues : en effet, la personne en épuisement essaie très souvent de ‘sauver les apparences’ car elle a honte de sa perte d’efficacité. Par ailleurs, elle est également dans le déni quant à son état d’épuisement.

L’effondrement (et donc le départ) est la plupart du temps soudain, et non compris par la hiérarchie et les collègues : personne ne l’a vu venir. Et la honte de faire un burn out est telle pour la personne qu'elle ne parle pas de la raison de son départ. Autant d’éléments qui provoquent de la rancœur de la part des équipe envers la personne en burn out, rancœur qui s’installe souvent dans la durée (le temps de l’arrêt).

Si bien que lorsque la personne en burn out revient travailler, ses collègues et/ou sa hiérarchie tendent à l’exclure plutôt qu’à la soutenir, accélérant ainsi involontairement le risque de rechute.
deux femmes se disputent sur un sujet professionnel
femme se tenant devant la fenêtre en croisant les bras
Un départ conflictuel
Il est fréquent que la personne en burn out parte en arrêt maladie longue durée pour ne plus jamais revenir dans l’entreprise. Au plus simple, ce départ aura lieu via une démission ou une rupture conventionnelle. Mais dans beaucoup de cas, le salarié n’étant plus en état de revenir dans la société voir parfois de reprendre un travail, il faudra mettre en place une procédure de type licenciement pour inaptitude suite à l’avis du médecin du travail ou reconnaissance en maladie professionnelle.
Une augmentation des coûts
La baisse ou la perte de production, les coûts liés au remplacement de la personne en arrêt (intérimaire, CDD, heures supplémentaires, …) puis à son remplacement (recrutement et formation), le paiement d’un complément de salaire via la prévoyance, les indemnités de licenciement ou de rupture conventionnelle (qui peuvent être doublées en cas de reconnaissance en maladie professionnelle), l’augmentation de votre cotisation AT/MP, … sont autant de frais auxquels vous pourrez avoir à faire face tout au long de l’arrêt de travail et parfois même après.
liasse de billets dollars
bras levé
C’est pourquoi l’intérêt pour la personne en burn out et pour l’employeur reste de mettre en place des mesures avant l’effondrement pour aider la personne en épuisement à sortir de cet état.

A noter que, si votre collaborateur demande de lui-même à être accompagné pour sortir du burn out, c’est un très bon signe : d’abord de lucidité quant à son état, mais aussi d’engagement et de volonté à s’en sortir et à se maintenir à son poste et dans votre entreprise.

C’est pourquoi chez Kalathea, nous croyons que l’accompagnement le plus efficace reste celui qui se fait à la fois avec le collaborateur et avec son entreprise.

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